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Article métier – La démarche HQE


La démarche HQE (Haute qualité environnementale) permet de favoriser la construction d’ouvrages durables. Elle peut s’appliquer dans le secteur public et le privé sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment (tertiaire ou logements) de leur programmation jusqu’à leur démolition. Elle s’apprécie à toutes les étapes du projet en passant par la conception, la réalisation ou encore l’exploitation maintenance.

Elle vise à concilier et à optimiser, pour chaque projet de construction ou de réhabilitation :

  • Le respect des exigences des textes réglementaires,
  • La prise en compte des préoccupations environnementales de développement durable retenues par le maître d’ouvrage.

Le but de cette démarche est de mettre en place 2 éléments majeurs :

  • D’une part un Système de Management Responsable (SMR) de l’opération, établi et conduit sous la responsabilité du maître d’ouvrage ou de son AMO HQE,
  • D’autre part, une Qualité Environnementale du Bâtiment (QEB) afin que le maitre d’ouvrage définisse le niveau de performance de son opération.

Quels sont les critères de la démarche HQE ?

La démarche HQE possède une approche multicritère de 22 cibles regroupées en 4 thèmes :

Les bénéfices d’une démarche HQE

La démarche HQE est une approche transverse qui réunit tous les acteurs d’un projet.

Du fait des ressources consommées, des émissions, des effluents et des déchets produits, les travaux sur les bâtiments ont un impact sur l’environnement, quelle que soit la phase de vie de ceux-ci (réalisation, exploitation, adaptation, déconstruction).

Le maître d’ouvrage doit gérer et diriger ses propres services et ses prestataires (maîtres d’œuvre, entreprises, etc.) afin de réduire l’impact environnemental de ses opérations, et d’assurer le confort et la santé des personnes concernées par celles ci.

La Haute Qualité Environnementale présente de nombreux bénéfices :

  • Une amélioration de la qualité de vie dans les bâtiments entre terme de confort et d’usage comme par exemple la qualité d’air ; la qualité d’eau, les ondes électromagnétiques, les transports
  • Un respect de l’environnement global sur la réduction notamment des consommations (énergies et eau), l’adaptation au changement climatique ou encore l’étude du projet sur la biodiversité locale
  • Une maitrise des coûts avec une approche d’économie solidaire et de réemploi
  • Une organisation adaptée aux objectifs de qualité, de performance, de dialogue par le biais du SMR tout le long du projet.
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